Pas si rétro...
 | Difficile de dire combien de générations de couples de danseurs sont passés par l' Evasion. En tout cas, on y reconnait la déco un peu "kitsh" des discothèques d'antan : matières velours pour le confort et couleurs passées pour le décor. Mieux qu'une discothèque c'est un dancing (entendez par là une salle réservée aux danseurs). L'un comme l'autre sont évidemment des lieux propices aux rencontres mais dans le second c'est surtout sur la piste de danse que ça se passe ! Autant dire que tout y est agencé de manière à privilégier "los bailadores" si bien que cette salle pourrait pratiquement n'être qu'une piste de danse. Sans être tout-à-fait le cas, plus de 100 m² d'un beau parquet glissant (parfois trop), c'est le rêve pour les "chaussures vernies". La salsa, qui connait un essor incroyable depuis ces 3 dernières années, avait donc naturellement sa place dans ce temple de la "danse-a-2" (!). On comprend alors pourquoi Cliford (avec Salsabor) l'a choisi pour ses RDV bimensuels. |
| Cliford est, sans conteste, devenu en quelques années le meilleur ambassadeur de la salsa portoricaine à Paris. Rares sont les salseros parisiens qui n'ont encore jamais entendu parler de lui et de son style new-yorkais très "fleuri", savant mélange d'"élégance et sensualité" (Il est aussi le jeudi au 128). C'est un danseur et un professeur respecté, voire admiré, surtout quand il danse avec sa partenaire Valérie. Ils semblent alors ne former plus qu'UN tellement on sent de complicité et d'harmonie entre eux. Il faut dire qu'ils sont "tombés dedans quand ils étaient petits" puisque la mère de Cliford, elle-même excellente danseuse,est membre fondateur de Salsa Concorde (Ecole d'où Valérie est issue) et directrice d'Oxygène (troupe de danse afro-caribéenne et traditionnelle haïtienne). C'est donc une longue histoire entre eux...Aujourd'hui, ensemble, ils parcourent le monde (Londres, New-York, Porto-Rico), toujours à la recherche de perfectionnement puisqu'ils semblent être d'un tempérament à ne pas faire les choses à moitié. Ils savent aussi s'entourer de personnes qui partagent leur passion et leurs ambitions. Ainsi est née "Salsabor" (dont les 4 fondateurs sont Cliford, Philippe, Olivier et Jack dit "El Oso") avec qui ils proposent des cours et stages au Studio Harmonic. Ils ont aussi formé la Salsabor Dance Company (qui compte Olivier et Gwenola, aussi impressionnants à regarder danser le rock que la salsa, mais aussi Monika, Pascal, Séverine, Mouase, Sophie et Denis) avec qui ils organisent des spectacles à Paris ou en Province et des soirées à l'Evasion , 2 vendredi du mois, où les regarder danser est, de toutes façons, toujours un spectacle ! De plus, ils n'hésitent pas à inviter des troupes étrangères pour nous faire profiter de leurs rencontres Outre-Atlantique... Comme avant toute bonne soirée on peut participer à un cours. Celui de Cliford a une particularité : "dance on 2" (traduction : on démarre sur le 2° temps)... pas évident quand on est conditionné depuis des années à démarrer "bêtement" sur le "1". Mais à les voir danser, on ne doute pas que cette technique, très pratiquée à N-Y, ouvre de nouveaux horizons, alors pourquoi ne pas essayer ? Nous pourrons alors entrer dans le cercle de plus en plus grand des danseurs de salsa portoricaine... | 
|
 | Aux platines c'est le dominicain DJ Isaack qui succède à Jack "El Oso" (pas si ours !) pour nous faire danser sur le meilleur de la salsa et de tous les autres rythmes nés dans ces îles outre-Atlantique (merengue, zouk, chacha, bachata et bolero). Tout ça donne envie de s'évader à l'Evasion alors allons-y...(Pour les contacter sur le Net : "salsaborparis@yahoo.com" et pour consulter leur page web : "salsaweb.com/europe/salsabor") |